A la recherche du soleil
Nous ne regrettons pas d'être revenus vivre au Danemark, mais la montagne me manque quand même un peu et je repense avec nostalgie à toutes les fois où nous sommes partis en altitude à la recherche du soleil et où le miracle s'est reproduit.
Ne voulant pas risquer d'être déçue en me fiant à Météo France, je téléphonais toujours à la propriétaire du restaurant du Col du Feu, qui me disait en général qu'ils avaient un soleil magnifique. A Thonon. l'hiver, nous étions souvent sous un couvercle de nuages, qui empêchait la pollution de disparaître. Je crois que c'est un phénomène qui a lieu quand il y a inversion de la température et qu'il fait plus chaud en altitude qu'au bord du lac. Nous en avons été souvent victimes ces dernières années et c'est une des multiples raisons qui nous ont poussés à venir respirer l'air pur des bords de la mer Baltique.
En montant vers le col, même s'il y avait encore du brouillard, le soleil n'était jamais loin.
Au bout d'un moment, nous traversions la mer de nuages
et le petit miracle, qui m'enchantait, se produisait: de l'autre côté le soleil brillait et le ciel était bien bleu. C'était à chaque fois le même émerveillement.
Avant d'aller goûter au restaurant (oui, en vieillissant nous sommes comme les enfants : nous avons besoin de notre "quatre heures"), nous nous promenions un peu, admirant le paysage.
Nous nous installions sur la terrasse même en plein hiver car il faisait bon au soleil.
Nous dégustions un bon chocolat chaud
Malheureusement il fallait bien, ensuite, nous résoudre à rentrer à Thonon et à passer cette fois du mauvais côté des nuages.
J'ai rassemblé 3 photos en une seule image: le brouillard dans la vallée, les nuages que nous traversions et l'arrivée au soleil.
Il vaut mieux que j'arrête avant d'avoir le mal du pays. Heureusement aujourd'hui il fait très beau, après un temps très maussade hier. Nous allons donc profiter du soleil pour aller nous promener le long de la mer.
Les piétons et les cyclistes peuvent longer la mer sur la digue, sur une trentaine de km, avec d'un côté la mer et de l'autre la zone de polders où se trouve notre lotissement à un mètre au-dessous du niveau de la mer. Les véhicules à moteur y sont interdits.